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Notre amie la Terre
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18 novembre 2012

Pensons au guépard!

Le corps, musculeux, est très aérodynamique et ressemble à celui d'un lévrier : svelte, presque maigre, avec de longues pattes fines. Sa poitrine est profonde et sa taille étroite. Les os sont légers et la colonne vertébrale, extrêmement flexible, lui permet de projeter ses membres postérieurs très loin et, ainsi, de courir très vite.

Sa queue agit comme un balancier et un gouvernail lorsqu'il prend des virages brusques en poursuivant sa proie . Les griffes du guépard ne sont pas rétractiles ni crochues, contrairement à celles des autres félins (d'où le nom latin du genre « acinonyx », cf. infra). Cette particularité lui permet d'avoir une très bonne adhérence au sol pour courir très vite, mais a aussi pour effet qu'elles s'usent rapidement, ce qui l'empêche de grimper aux arbres pour y cacher ses proies par exemple, ou de s'en servir pour se battre. Seuls les petits peuvent grimper aux arbres, et ils n'y semblent pas très habiles

Le guépard parcourt quelques sept ou huit mètres en une seule foulée et accomplit quatre foulées à la seconde. Cela en fait un des mammifères quadrupède les plus rapides. Un sprint l'amène à 70 km/h en deux secondes puis 90 km/h une seconde plus tard ; par ailleurs, un guépard en captivité a atteint la vitesse record de 112 km/h. On estime cependant qu'il ne peut maintenir sa vitesse que sur 300 à 400 mètres. Sur une distance plus longue, il serait largement dépassé par une antilope. En 2009, un guépard femelle du zoo de Cincinnati a parcouru le 100 mètres en six secondes et 13 centièmes, soit une vitesse moyenne d'environ 70 km/h. Le 20 juin 2012, Sarah, du Zoo de Cincinnati, a battu son propre record du monde du 100 mètres, en 5,95 seconds, terminant à plus de 98 km/h.

 

Lorsque le guépard arrive suffisamment près de sa proie, il lui arrive souvent de lui faire un simple croc-en-jambe et, ainsi, de la déséquilibrer afin qu'elle fasse une chute fatale du fait de la vitesse.

 

Les pattes des guépards sont moins arrondies et plus solides que celles de la plupart des félins ; cela les aide à prendre des virages serrés. Les griffes, non rétractiles, fournissent traction et adhérence lors d'une course et contribuent ainsi à maintenir les accélérations. Enfin, sa petite tête est plus aérodynamique.

 

Selon Marco Polo, il y a 700 ans, Kublai Khan possédait dans sa résidence d'été en Himalaya 1 000 guépards dressés pour la chasse. Le grand Akbar en aurait à lui seul durant son règne fait domestiquer 9 000.

L'utilisation de ce félin, le plus rapide du monde, comme auxiliaire des chasses royales daterait au moins des Sumériens (il y a environ 5 000 ans) et des pharaons égyptiens, mais des rois de France, des princes indiens et des empereurs autrichiens en ont également possédé.

La chasse que les hommes ont fait aux guépards est peut-être une des raisons de leur actuelle variabilité génétique anormalement basse et d'une incidence élevée de semence anormale.

Selon certains chercheurs, ils auraient été victimes de la dernière ère glaciaire, celle-ci ayant éliminé la majorité des individus il y a environ 10 000 ans. On pense dans ces deux cas qu'ils ont subi une période prolongée de consanguinité. D'après certains biologistes, les guépards ont même atteint un degré de consanguinité trop élevé pour prospérer. Alors que des milliers d'animaux ont été capturés et élevés en captivité, il n'y a eu jusqu'en 1956 aucun cas connu de reproduction de guépard en captivité. Depuis 1970, malgré les techniques de reproduction assistée, seuls 10 à 15 % des couples captifs mettent bas, et le taux de mortalité est élevé (29,1 %).

Les guépards ont maintenant disparu à l'état sauvage de l'Europe ; il n'en reste que quelques dizaines d'individus en Afrique du Nord (guépard du Sahara) et en Asie (Iran). On ne les trouve à l'état sauvage en Afrique australe et orientale que dans des territoires de plus en plus écologiquement fragmentésFile:Cheetah cub close-up.jpg

 

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